Chroniques de ma vie de bureau (partie 3)

Publié le par Mymy chan

Vous imaginez donc bien qu’ils ne prêtent aucunement attention à l’aspect rébarbatif des tâches qu’ils donnent à effectuer. Que cela diminue la productivité de leurs employés, apparemment ils ne s’en soucient guère. C’est ainsi que j’ai passé plusieurs jours à (dans l’ordre) :

  • faire du backtracking, c'est-à-dire trouver tous les liens vers les sites des clients de notre entreprise générés par les articles que rédigent mes collègues ; soient des heures à regarder de longues listes et faire un copier-coller dans un fichier excel quand cela était nécéssaire ;
  • convertir 15 pages de textes word narrant les récits d’une touriste en randonnée sur le mont Everest en articles de blogs, en y ajoutant titres, tags, catégories et méta-tags. Et dire qu’ils ont passé une heure à m’apprendre à bloguer…
  • remettre en page les client planners, soit les fichiers excels qui résument pour chaque client l’intégralité du travail effectué par mon entreprise. Cela faisait donc 5 ans qu’ils survivaient avec des fichiers excels laids à en pleurer, mais tout d’un coup c’est devenu tellement urgent que mon patron a voulu me faire faire des heures sups dessus , quitte à me proposer un jour de congé en échange…
  • remettre en page les monthly reports : grosso modo un copier-coller des clients planners, en encore plus moche, avec du texte explicatif en plus. Et ils envoyaient des torchons pareils à leur clients tous les mois… Incroyable.


Most hated icon 2009



Bon, maintenant que je vous ai dit tout ça, j’espère que vous vous demandez, comme moi il fut un temps : mais comment ont-ils réussi à faire subsister cette boîte aussi longtemps ? Après réfléxion, voici mes conclusions :


  • Ils ont changé très régulièrement d’employés, et ils les ont toujours gardés sous leurs jougs.
  • Le minimum vital d’organisation est maintenu par ma sous-chef. C’est pas brillant mais comme les employés changent régulièrement, personne ne pipe mot.
  • Ils ont changé régulièrement de clients également, le maximum étant de deux ans et demi de collaboration.
  • Les clients en question s’y connaissent encore moins bien (apparemment c’est possible) en online marketing que mon boss. Ce qui fait qu’avec son discours bien rôdé, ce dernier n’a aucun mal à les berner.

Voilà. Je m’arrête donc ici de cracher mon venin. J’espère que ça vous aura intéressé… et je vous souhaite surtout de ne jamais travailler dans un tel environnement.

Cheers !

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C
<br /> Il ya beaucoup de chose qu'on ignore encore<br /> <br /> <br />
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N
Ca fait peur quand même ce que tu décris... C'est fou que de pareilles choses existent dans le monde de l'entreprise...
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P
Tears For Fears - Shout
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